Livre d'or

• PAQUET Jean-Pierre (site web)
• Le 25/03/2022

"C'est mon ami et c'est mon maître" pour paraphraser Serge Lama. Nous sommes quelques uns à l'avoir connu quand il est arrivé à Leidrade et à la Cathédrale St Jean comme maître de chapelle en 1958 je crois. A Leidrade nous y étudions avec lui l'harmonie et les contemporains et à la Cathédrale nous y chantions sous sa direction en grégorien chaque dimanche ou l'Alleluia de Haendel le dimanche de Pâques. Outre l'ami fidèle il a été notre maître et l'instigateur de notre parcours musical. Je luis dois toute ma musique.. Merci père Godard.

• Jean ROBINET
• Le 30/01/2022

Je ne me souviens pas avoir écrit le 10/05/2020 le premier message qui figure dans ce livre d'or cependant tout ce qu'il contient est exact, donc si j'avais 83 ans à l'époque j'en ai 85 aujourd'hui, de fait je ne les aurait qu'à la moitié du mois prochain.
Mon âge explique sans doute l'oubli d'avoir écrit en 2020 !
Je voudrais préciser que dans ce qui est imprimé !
"quand Dieu m’appellera peut-être bientôt vu mes 83 ans, même si je ne le souhaite pas !"
je ne voulais pas dire que je ne souhaite pas que Dieu m'appelle, mais que je ne le souhaite pas bientôt;
de fait, mon souhait est de vivre centenaire.
Dieu a fait la vie si belle et j'ai encore tellement de choses à apprendre, à découvrir, à vivre...
Que le Seigneur permette à Marcel, aux cotés de mon épouse Roselyne sa nièce, de me guider
et m'aider à m'élever sur ce chemin de vie pour aller toueurs plus vers LUI

• JEAN ROBINET
• Le 10/05/2020

Que dire du Père Godard, Monseigneur Marcel Joseph Godard, mon oncle par alliance qui repose aux côtés de Roselyne,mon épouse et Nathalie notre fille parmi nos 6 enfants. Et où je les rejoindrai quand Dieu m’appellera peut-être bientôt vu mes 83 ans, même si je ne le souhaite pas !
Marcel me laisse le souvenir d'un homme complet devant les hommes comme devant Dieu, du point de vue familial comme du point de vue universel.

• Marthe Bagland
• Le 02/03/2020

Aujourd'hui l'Abbé Godart aurait 100 ans !!!on pense très fort à lui qui en aura marqué pplus d'une et plus d'un...Outres de l'avoir eu en démonstration avec mon premier professeur de musique en 6me je repense aux nombreux moments de musique au Camp chantant puis aux sessions d'orgues à Annecy où il m'avait embauchée comme prof de solfège ...ses coaching ,on dirait maintenant , pour obtenir mon prix d'harmonie dans d'autres classes d'écriture ,mes cours donnés au collège du Père Nantas ,directeur chez qui je me suis réfugiée alors que je donnais un cours d'histoire de la musique en 3me et qu'un élève rebelle essayait de m'en empêcher...l'Abbé Godart m'avait lancé ce fameux"oh" qui résumait son humour ou étonnement bienveillants.C'était un Personnage comme on dit , on ne peut l'oublier !!on repense à ses complices:le Père Beyron, le Père Biollay,avec qui on allait "prendre un pot"à l'Estaminet d'Annecy...il faudrait DES Livres d'or pour réunir les souvenirs des uns et des autres!! Amitié à tous grâce au point commun qui nous rassemble autour de lui ce Lundi 2 Mars 2020

• LOUIS TILLET
• Le 02/07/2018

Comme tous les Johannistes, je garde un souvenir ardent du Père Georges Beyron qui partagea, un temps, l'orgue de choeur de la Cathédrale Saint-Jean de Lyon avec le Père Chevalier - autour des années 60 - et bientôt lui succéda. Personne ne connaissait mieux que lui le monde de l'orgue et son histoire, depuis Dom Bédos de Celles jusqu'à nos jours ; en cela, il formait avec le Père Godard la dyade la plus pointue qui fût capable de savoir tout, à tout moment, sur tout ce qui pouvait concerner la vie européenne de ce "prince des instruments" (comme l'avait baptisé Liszt), et leur passion commune pour la facture de l'orgue français des XVIIème-XVIIIème siècles se partageait aussi avec de grands spécialistes en la matière tels l'organiste et homme de Lettres Henri Delorme (1943-2012) ou le virtuose émérite Michel Chapuis (1930-2017). Le Père Beyron aimait aussi à lire et relire, au piano à quatre mains, telle ou telle page de Bach - "L'Art de la Fugue", par exemple -, soit avec le Père Godard, soit aussi avec le Père Henri Durand, Professeur de Philosophie. Aussi, citer l'immense personnage qu'il fut, est-ce en même temps entr'ouvrir la porte de tout un passé lumineux qui a laissé ses traces puissantes et fécondes à travers les parfums de la légendaire Institution Leidrade.

• robert descombes
• Le 03/12/2017

J'ai rencontré le Père Godard , à Lyon, en 1966- j'avais vingt ans-, avec mon ami Jean-Marc Baffert, hélas disparu en juin dernier. Une amitié de quarante ans nous mena sur les chemins des orgues de France , avec le père Georges Beyron, et même d'Espagne..Nous partageâmes les mêmes enthousiasmes,lors des premiers concerts de l'association Louis Marchand , les découvertes émerveillées des instruments de Grignan, Sarre-Union...et tant d'autres...des clavecins de Wayland Dobson à Réauville...Tant de moments chaleureux passés ,place Saint-Jean, autour d'un simple repas improvisé, avec d'autres amis , Jean-François, Marie-Thérèse...Que tout cela est déjà loin et me paraît pourtant si proche,.....Marcel Godard n'était que pudeur, humilité, bonté, générosité,tolérance, humour inimitable...amour de la vie et du beau....et , surtout, spiritualité intense que traduit si bien sa musique.. ..Il me manque , tant, et me manquera, jusqu'à mon dernier jour. Je suis fier de l'avoir connu et d'avoir été son ami. Merci, père, d'avoir été au monde, avec nous.

• LOUIS TILLET
• Le 11/11/2017

Mon Maître Marcel Godard a réussi la mystérieuse jonction entre Verbe de musique et Musique du verbe, selon un tissu harmonique d'une luminosité transparente, où toutes les hardiesses sont perçues comme autant de scintillements jaillissant au gré d'une fluidité naturelle et incessante du discours. Puisse sa puissance créatrice et son humanisme débordant continuer à éclairer notre chemin de nuit.
Requiescat en Pace.
Louis Tillet, humble dédicataire - avec son frère Bernard - de "Lève-toi, resplendis, Jérusalem !" (Juillet 1964)

• BUffiere
• Le 23/10/2017

ce n'est pas un message mais une anecdote qui m'a marquée et qui est "tellement" lui!...
Un dimanche à la Primatiale où c'est le Père Gordard qui me donnait la communion, l'hostie élevée, au lieu de me dire "le Corps du Christ", il m'a dit : "j'ai encore trouvé l'orgue ouvert ce matin dans la chapelle des Chanoines"!